Du Bearn au Cachemire ...

22 mai 2006

Swat

Toujours au Pakistan.
Je pense demander une extensoin de visa pour rester un mois et demi.
Depuis une semaine j'ai rejoint le district de swat, au nord d'Islamabad, dans les montagnes.





Et ca fait du bien, le temps s'est rafraichit, la fournaise du balouchistan et du punjab laisse place a de l'air frais malgres un beau soleil. Le decor est grandiose, je suis a Madyan, un petit village encercle de montagnes, et l'ambiance est a la detente. Je dors dans une guesthouse, et l'athmosphere avec les autres voyageurs est parfaite, lecture, dessin, glande dans la piece commune, on se repose bien et on part le matin pour des excursion dans la nature, de bonnes marches guidees par Ali, notre policier perso. Vivant aussi a la guesthouse, il est assigne a la securite des etrangers, etant donne que les armes sont tres courantes, et qu'il y a eut qques incidents dans le passe. Mais l'escorte est pas genante, il connait les bons coins, sert de guide, de traducteur...





Je profite encore un peu de l'endroit, et puis je redescend sur Islamabad envoyer un colis avant de remonter vers d'autres regions, l'Hunza valley, au dessus de gilgit, me balader au milieu des glaciers

1 Commentaires:

Anonymous Anonyme a dit ...

Quoi? tu vas t'engager avec le Swat dans la lutte anti tourista? Tu t'es fait contaminer en écoutant du Miles Davis? ça t'a fait chié comme une mitraillette? ça t'a gonflé le pantalon comme un shalwar kameez? Et malgré tout tu veux demander une extension? Bon pour l'extension tu dois pouvoir t'arranger par internet: je reçois souvent des mails qui me la proposent à des tarifs très attractifs dans des hôpitaux du Boukistan. C'est une opération très sûre de nos jours même si je n'en ai personnellement plus l'utilité depuis que j'ai cassé mon frein, ce qui, on le saura, n'exclut pas les dérapages.

Plus sérieusement, je suis de retour après un petit séjour cannois (stagiaire au Marché du Film dans la partie du Palais des Festival dédiée aux courts métrages, mais tu sais comme moi que ce n'est pas la taille qui compte) dans lequel j'étais comme un bédouin oenuque sur un désert de hanches, de fesses et de seins. Réserve artificielle du luxe et des espèces qui s'en nourissent... Frustration des morceaux de charbon, victoire étincellantes des étincelles... Et Vivienne enfin qui vient me rejoindre, je lui fait tout, aussi bien le charbon que les étincelles: les feux d'artifices, les Ferrari au pas moins rapide que nous quand on marche, et l'innoubliable montée des marches...

Et je pense à toi, alors que Nicolas vient de rentrer de son voyage en Amérique du Sud. Il semble plein de trop plein, plein de questions à me poser qu'il ne me pose pas. Plein de trop loin pour moi. Reste là et arrête de t'enfuir partout! Qui lui dira si c'est pas moi? Même si j'ai tort, je voudrais qu'il prenne aussi le temps de pas le perdre, et l'utilise pour lui, pour nous et pour maintenant, ce potenciel qu'ils est allé trouver, au lieu de seulement remettre à plus tard, à plus loin, et de continuer, jusqu'à la transparence, la recherche de nouvelles couleurs. J'ai l'impession que ce qu'on fait avec peu d'argent coute de plein d'autres façon. A ma manière, je suis un peu capitaliste. Je crois qu'il faut savoir se placer. Ce qui n'exclut pas le voyage. Il faut juste savoir se consolider, et préparer le prochain voyage de façon constructive, plutôt que dans l'idée reposante qu'on peut faire lentement s'écouler le temps, dormir sous les ponts et vendre des bijoux, aussi jolis soient ils, aussi chargés de significations ésothériques et bigarrés soient-ils... Enfin bon, sans les détails auxquels je fais référence j'ai peu d'espoirs que tu te fasse une idée... Néanmoins, entre deux blagues vaseuses, registre dans lequel je retombe forcément, saches que surnagent quelques interrogations bien sages... Comme je disais, je ne suis pas grand chose pour donner mon avis... En tout cas, tu es le parfait exemple de voyageur moins inquiétant que les autres, pour moi. J'espère que tu vas continuer à t'éclater!
Alors gros bisous de Toulouse et bonne suite à ton voyage, continue de raconter tes aventures, et pourquoi pas si tu en as l'envie, le courage, d'entrer un peu en profondeur dans les sentiments, les pensées que tes expériences t'apportent, n'hésite pas, ça m'interresse beaucul.

Salam

Pablo

31/5/06 15:00

 

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